RETRO GAMING / SPLIT 10″

RETRO GAMING SPLIT 10″ is a collaboration between four modern Surf music bands from different parts of the world paying tribute to vintage video games by doing some game music theme covers and original songs about this 80s’ phenomenon.
10 songs by ARNO DE CEA & THE CLOCKWORK WIZARDS, LOS PECADORES, THE MULLET MONSTER MAFIA and SUPERINVADERS with the beautiful artwork by Flo Impure and mastered by Dan Randall (Ghoul, Vio-Lence, Iron Reagan…).

The concept of this record is to pay tribute to the good old days of 80s’ video games by doing some covers or writing original songs related to it.

Arno De Cea & the Clockwork Wizards ‘songs were recorded and mixed by Alexis Toussaint at La Ferronnerie in Pau on 11th and 12th of january 2020.

Arno De Cea : guitar, analog synthesizer, voice.
Thierry Causera: bass
Maarten Schepers; Drums

Mastered by Dan Randall at Mammoth Sound Mastering
Cover artwork by Flo Impure (IMPUREFLO@GMAIL.COM)

Festival Visions

FESTIVAL VISIONS 7 // Plougonvelin

Le festival Visions est de retour pour sa 7ème édition dans l’écrin océanique du fort de Bertheaume à Plougonvelin du 2 au 4 août 2019 !
Les billets partent vite, la jauge est toujours réduite, on vous conseille de vous y prendre au plus vite pour éviter les mauvaises surprises.

▪️Billetterie : https://yurplan.com/event/Visions-777/34341
▪️Infos/écoute : https://www.festivalvisions.com/
▪️Annonce Ateliers /jeune public/spectacle/performances le 11 juin!

Programmation Visions777 :
▪️AntiKteeth
▪️Api Uiz
▪️Arno De Cea and the Clockwork Wizards
▪️ASSASSANI
▪️Borja Flames
▪️Capelo
▪️Channel+
▪️Clara Cuvé
▪️Conduit
▪️DJBro
▪️Drew McDowall (Coil) + Florence To present « Time Machines » Live A/V
▪️ Emma DJ
▪️ Enterrement de Pasteur Charles Part 1&2
▪️ EYE
▪️ Fleuves Noirs
▪️ FOUDRE!
▪️ France
▪️ France Chébran
▪️ Gil.Barte
▪️ Guadal Tejaz
▪️ Harshlove
▪️ HORZH
▪️ Jardin
▪️ J-Zbel
▪️ Le Druide
▪️ Lee Scratch Perry & Adrian Sherwood
▪️Les Géantes
▪️MariaViolenza
▪️Officine
▪️Osilasi
▪️Petbrick
▪️PI DOOM
▪️Pierre-vincent Fortunier
▪️Piotr Kurek
▪️Plaque Tournante
▪️PORD
▪️Powerdove
▪️Restée de fer
▪️Sara Fuego
▪️Scream Entertainment
▪️ Shackleton
▪️Society Of Silence
▪️Tanz Mein Herz
▪️Techno Thriller
▪️Thou
▪️Toad
▪️Tzusing
▪️Unas
▪️Unit Moebius Anonymous
▪️Vessel
▪️Zu presents « Carboniferous 10th anniversary »

Ecoute/prog jour par jour : festivalvisions.com

Infos billetterie :

▪️Vous n’êtes pas obligé d’imprimer votre billet. On peut le scanner depuis votre écran de téléphone.
▪️Le pass camping gratuit se réserve désormais comme une option lors de chaque réservation de billet. Merci de le réserver seulement si vous comptez réellement planter votre tente.
▪️Le pass de noël inclus le pass camping
▪️Attention aux achats de billets d’occasion. Soyez très méfiant, prenez toutes les précautions possibles. Contactez-nous en cas de doute.

⚠️ On continue de plancher sur l’abandon des ecocups avec pour objectif plus d’ecocups plastique dans 3 ans. On vous invite à apporter les dizaines d’ecocups qui encombrent vos placards et boites à gants pour les mettre gratuitement à disposition des festivaliers ⚠️

 

Hammerhead Sharks Attack !!! Soirée Requins Marteaux au FIBD d’Angoulême

Illustration © Winshluss

 

Vendredi 25 janvier 2019 @ Le Mars / Angoulême
10 rue Raymond Poincaré 16000 Angoulême
21h à 03h – (8€)

● King Khan’s Louder Than Death • Arno de Cea & The Clockwork Wizards • Chocolat Billy • au bar Le Mars ●
Ouverture des portes à 21h30

Hammerhead Sharks Attack, Noise from Mars par Les Requins Marteaux Éditions

L‘incroyable King Khan revient à Angoulême, cette fois pour un album imaginé avec le légendaire groupe de punk américain The Spits. Hélas ils ne pourront être là, mais pas d’inquiétude, la fine fleur du garage français The Magnetix et Fredovitch sauront tenir le niveau, autant vous dire que la soirée s’annonce absolument marteau ! Oh, mais ce serait-ce pas la maison d’éditions des Requins Marteaux, qui s’invite pour le Festival International de la Bande Dessinée au Mars ? Coïncidence ? je ne crois pas ! On fait confiance à leur bon goût pour les deux autres groupes de cette soirée, à savoir Arno De Cea and The Clockwork Wizards, du brutal surf « un peu comme si Dick Dale avait remplacé sa guitare par un lance-flamme » et Chocolat Billy, du post punk à la Père Ubu, signé chez la bien nommée maison de disques « et mon cul c’est du tofu ? »

Tarif Unique 8€ sur place – Pas de prévente

The loudest, meanest, fastest stuff of the year !

Arno De Cea & The Clockwork Wizards – Retro Futurisme Volume 1 LP

I believe this makes Arno the only back-to-back Gremmy winner, and while the evolution since last year’s Flash Freezing the Sun may seem minimal, I recently gave a listen to their debut “Surf It Up” (which I loved at the time) and I’m amazed how far this sound has come. While past Arno records have needed some time before favorite songs emerged from the apocalyptic din, I think this is some of their most instantly recognizable and memorable writing yet, thanks to a little more restraint. Perhaps my favorite song is “Rupture Continuum Espace Temps”, which lets off the accelerator to allow for a marching, hulking anthem.

The sound that Arno De Cea & the Clockwork Wizards have workshopped over the years is worthy enough — I don’t know any bands that within surf/instro that summon such an apocalyptic-sized panic.. But taming that frenzy into memorable tunes makes them impossible to deny, and frankly I’m surprised that their renown remains mostly within this niche.

Storm Surge of Reverb

Chronique de l’album “Retro Futurisme Volume 1” par WALLABIRZINE

ARNO DE CEA & THE CLOCKWORK WIZARDS – Retro Futurisme Volume 1

 

Depuis l’aube rugissante océanique l’homme glisse avec une prétention assourdissante en terrain conquis, à la recherche d’une échappatoire à son insatisfaction au monde moderne.

Hors un disque vient subitement de perforer avec audace cela, intitulé « Retro Futurisme Volume I ». Mais qu’est-ce donc ?

Oui qu’est ce que le rétro-futurisme ? Déjà cela ne se mange pas. C’est une dissipation et une évolution tout à la fois, qui intègre deux tendances qui se caracolent et que l’on peut condenser ainsi : « l’avenir tel qu’on le voit dans le passé » et « le passé tel qu’on le voit du futur ». Sorte de retour vers le futur musical, intégrant ici les aspects de la surf exotica dans le prisme fusionnel contemporain du post-noisy surfique, téléportant son trip dans les confins interstellaire sensitif. Ce disque est absolument parfait pour des adultes émotionnellement instables.

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D’Arno De Cea j’en conte mon émerveillement à chaque disque qu’il sort, et à chaque fois je nage tel un océanographe dans ce récif corallien avec l’apaisement de Jacques Mailhol sous vingt mille lieux sous les mers.

« Retro Futurisme Volume I » est un disque dystopique à l’ambition rêveuse, il vient chatouiller en tout sens plusieurs formes stylistiques et pas une fois nous vient l’envie d’en freiner le relief. L’architecture des morceaux est construite autour d’une inspiration Googie, c’est à dire qu’elle se définie (enfin je le conçois tel quel) selon le style architectural futuriste du milieu du xxe siècle des USA (de 1940 jusqu’à 1968), puisant son inspiration dans l’âge atomique et la conquête spatiale. Empreint de qualités métaphoriques propre à l’insolite, le disque pourra être tenu subtilement de déroutant et d’exubérant, puisque « L’espèce humaine a quitté l’obscurité des cavernes et, à force de travail et d’ingéniosité, a bâti un monde moderne et merveilleux. Dans sa lancée, l’espèce humaine finira par surmonter les derniers obstacles et colonisera le reste de la galaxie, sans toutefois perdre le lien sacré avec l’authenticité de la nature ». C’est cela le retro-futurisme un rêve éveillé, un objectif lunaire, une métaphore animée.

Ainsi les éléments naturels de la surf doivent avoir une forme abstraite, les thèmes doivent être multiples, la gravité doit être abolie comme suspendu dans les airs, et l’inclusion est à préférer au minimalisme. On ne s’ennuie pas quoi ! L’album n’a rien à voir avec une musique d’ascenseur, de casserole en inox vintage que l’on tambourine dans l’électronica, on reste dans un idiome surf music mais moderne et à la fois révolu. C’est le fameux « l’avenir tel qu’on le voit dans le passé » et « le passé tel qu’on le voit du futur ».

vVvroum

Sur ce, sachez que la musique instrumentale est une forme de langage suprême qui se substitue aux mots impuissants, je vous souhaite un bon voyage, live long & prosper.

Arno De Cea : Guitare , orgue , claviers analogiques et voix.

THE CLOCKWORK WIZARDS :

Maarten Schepers : Batterie et Percussions.

Thierry Causera : Basse

Enregistré par Stephan Krieger au Studio Amanita à Anglet , Côte Basque du 03 au 08 Septembre 2017. Mixé et masterisé par Stephan Krieger.

Le disque est somptueux dans sa couleur turquoise que vous pouvez obtenir via les Productions de l’Impossible, vous trouverez aussi d’autres bizarreries surfiques & exotiques chez Calico Records.

Le temps de la relativité surfique est suspendu avec ce Rétrø-Futürisme !

La perspective de l'illusion de la surf music

WALLABIRZINE

Report de Benoît GILBERT 5 mai 2018 // IMPETUS FESTIVAL, vendredi 27 avril 2018, La Poudrière, Belfort (90)

Surfin’ on the egde

Arno de Cea & the Clockwork Wizards. Annoncé ainsi, ça fait vieille aristo, que nenni ! Voilà encore un trio bien décidé à faire des vagues ce soir. Et dès les primes secondes au vu du jeu massif de Lichen Boy, marqué par une gestuelle des plus amples – laissant au passage apparaître un autocollant explicite apposé au verso de sa 4-cordes – c’est un tsunami sonore qui s’annonce ! Adossés à une batterie à la frappe lourde, quoique teintée de jazz (si si !), les titres instrumentaux rappellent que l’on fait face à un vaisseau-amiral des Productions de l’Impossible.

À leurs côtés, Arno, le guitariste, est un indécrottable trublion gagné par la danse de Saint Guy (ou le twist ?). Tournoyant inlassablement sur lui-même, une jambe en l’air, la guitare coincée en dessous, bondissant sur les murs qui jouxtent la scène tout en assurant ses motifs teigneux et aigus, etc. l’homme est possédé par cette musique ancrée dans l’abyme de la surfmusic la plus rageuse possible. Kraken es-tu là ? Le temps fuse à grande vitesse tant est si bien que quand le groupe se retire sous de larges applaudissements, on a l’impression d’être abandonné au coeur d’une mer d’huile. Mais un rivage au loin se dessine, METZ !

© Benoît GILBERT